Étape 1 : Saint Germain Du Plain – Lyon – 145 km en 6 heures

L’aventure commence à Saint Germain, un charmant village nichée au cœur de la Bourgogne. Tôt le matin, alors que les premiers rayons de soleil filtrent à travers les arbres, l’excitation monte. Le vélo est prêt, le sac à dos et les sacoches sont prêtes. Ca y est je vais me lancer dans le défis le plus fou de ma vie je part en total inconnu. Une dernière vérification des pneus, un sourire confiant un signe a ma famille et je prends la route pour cette incroyable aventure.

Les premiers kilomètres sont une symphonie de paysages pittoresques et de tranquillité, au travers de la campagne et le long de la Saône. En chemin, je traverse de charmants villages où le temps semble s’être arrêté. Les maisons en pierre aux volets colorés, les petites églises centenaires et les places animées témoignent de l’histoire riche de cette région.

Après une journée bien remplie sans embuche, Lyon se profile à l’horizon, ses ponts majestueux enjambant la Saône avec grâce. Cette première étape me menant à Lyon fut bien plus qu’un simple trajet de 145 kilomètres. C’était le commencement d’une aventure épique, une exploration de soi, le long des eaux tranquilles de la Saône. Avec chaque kilomètre parcouru, je me rapproche un peu plus de l’inconnu, prêt à accueillir les défis et les joies qui jalonnent le chemin.

Étape 2 : Lyon à Montélimar – 200 km en 13 heures, contre un vent dévastateur et une chaleur écrasante

Le matin se lève sur Lyon, laissant entrevoir un ciel bleue. Avec Lyon derrière moi et Montélimar comme objectif, je prends la route, prêt à affronter les défis qui m’attendent.

Dès les premiers coups de pédale, je sens la résistance du vent, un adversaire impitoyable décidé à tester ma détermination. Pendant près de 160 kilomètres, il souffle avec une force déconcertante, balayant mes espoirs de progression rapide. Chaque kilomètre parcouru devient un combat, chaque rafale une épreuve de volonté. En plus du vent, une chaleur écrasante ajoute à la difficulté, transformant chaque instant en défi de résistance.

Malgré l’adversité, la beauté des paysages qui défilent m’offre un réconfort bienvenu. Les vignobles de la vallée du Rhône s’étendent à perte de vue, leurs rangées ordonnées offrant une symphonie de couleurs et de textures. Les villages perchés sur les collines témoignent du riche patrimoine de la région, tandis que les champs dorés dansent au rythme du vent.

Après une journée de lutte acharnée, Montélimar se profile enfin à l’horizon. La silhouette familière de la ville se détache contre le ciel assombri, une oasis tant attendue après des kilomètres de désert venté.

Cette deuxième étape de Lyon à Montélimar fut un véritable défi, une épreuve de résilience face aux éléments déchaînés. Malgré les obstacles et le vent qui a tenté de me décourager, j’ai persévéré, tirant force et inspiration des paysages grandioses qui m’entouraient. Avec chaque kilomètre parcouru, je me rapproche un peu plus de mon objectif ultime, conscient que les défis ne font que renforcer ma détermination. Totalement épuisé je file mangé et je rentre directement rechargé les batteries pour la journée qui va suivre.

Étape 3 : Montélimar à Montpellier – 166 km en 8 heures

Le soleil se lève sur Montélimar, baignant la ville dans une lumière dorée et chaleureuse. Avec les souvenirs de la journée précédente encore frais dans mon esprit, je me prépare pour une nouvelle journée sur la route. Montpellier m’attend au loin, une promesse de découvertes et d’aventures à venir.

Dès les premiers kilomètres, je suis accueilli par l’odeur envoûtante de la garrigue, une fragrance unique imprégnée du sud de la France. Les collines ondoyantes et les vastes étendues de maquis offrent un spectacle saisissant, tandis que le chant des cigales accompagne mon périple. Chaque coup de pédale me rapproche un peu plus de cette destination enchanteresse.

En chemin, je suis captivé par les couleurs vibrantes de la région. Les champs de lavande déploient leurs teintes pourpres à perte de vue, créant un tableau saisissant contre le ciel azur. Les oliveraies et les vignobles parsèment le paysage, offrant une palette de verts luxuriants et de dorés chatoyants. L’odeur enivrante de la Méditerranée flotte dans l’air, annonçant l’approche imminente de la côte.

Après des heures de pédalage incessant, Montpellier se profile enfin à l’horizon. Les toits en terre cuite et les clochers élancés se dressent fièrement contre le ciel bleu azur, une vision bienvenue après des kilomètres de route.

Cette troisième étape de Montélimar à Montpellier fut une expérience sensorielle inoubliable, marquée par les senteurs envoûtantes et les paysages enchanteurs du sud de la France. Alors que je m’approche de ma destination finale, je suis rempli d’une gratitude profonde pour les merveilles que j’ai découvertes en chemin, je commence à être réellement fatigué mais il me reste une seule étape avant d’arriver à bon port.

Étape 4 : Montpellier à Gruissan – 117 km en 5 heures, fin du périple malgré quelques péripéties

Le matin se lève sur Montpellier, vibrant de promesses pour cette dernière étape de mon périple. Après avoir savouré la beauté de cette ville méditerranéenne, je me prépare à reprendre la route en direction de Gruissan. Les 117 kilomètres qui me séparent de ma destination finale semblent à la fois proches et lointains, mais l’excitation de la dernière étape me pousse en avant.

Malgré la fatigue accumulée au fil des jours, je sens une nouvelle énergie m’envahir alors que je quitte Montpellier. Les paysages côtiers qui défilent sous mes roues ravivent mon esprit aventurier, me rappelant pourquoi j’ai entrepris ce périple. Je retrouve du poil de la bête, déterminé à affronter les défis qui se dressent sur mon chemin.

Pourtant, la route n’est pas sans obstacles. À deux reprises, je suis victime de crevaisons, des incidents mineurs qui retardent mon avancée mais n’entament pas ma détermination. Avec habileté et persévérance, je répare les pneus et reprends ma progression le long des côtes méditerranéennes, guidé par l’appel de Gruissan qui se rapproche à chaque kilomètre.

Après cinq heures d’effort intense, Gruissan se profile enfin à l’horizon. La silhouette familière du village côtier se détache contre le ciel azur, une vision bienvenue après des kilomètres de route. Avec un mélange d’émotions, je franchis la ligne d’arrivée. En franchissant la ligne d’arrivée, je clôture avec fierté cette incroyable aventure, prêt à savourer les souvenirs et les leçons qu’elle m’a apportés. Je suis passé par plusieurs sentiment tout le long de mon aventure. Une aventure qui restera gravé et qui me servira pour la suite de ma vie.

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