L’incroyable aventure cycliste qui a émergé d’un verre entre collègues

Les aventures épiques naissent souvent de défis imprévus. C’est exactement ce qui s’est passé ici, lors d’un afterwork entre collègues une petite phrase provocatrice “même pas cap que de la gueule” aura jeté les bases d’un incroyable périple à vélo nous menant de Dijon jusqu’à Lyon (Jonage). Dans ce défi un invité surprise se joindra à moi, lui aussi ayant une soif de défi.

Un départ tonitruant

Le réveil sonne impitoyablement à 5 heures du matin. La rue, bien que calme, est baignée dans une lumière douce, promesse d’une journée ensoleillée à venir. Nicolas et moi même nous levons, avec une excitation palpable dans l’air.

Nicolas aura probablement eu cette position dans son lit pendant quelques minutes tels est son rituel matinal.

La chaleur de l’été est déjà présente, même à cette heure matinale, l’anxiété se faufile également dans nos pensées. Le défi que nous avons accepté est de taille. Avons-nous été trop audacieux ? L’idée de parcourir 240 kilomètres à vélo jusqu’à Lyon, sous un soleil de plomb , peut sembler insensée.

À 6 heures précises, alors que le soleil commence à émerger complètement à l’horizon, nous nous rendons devant les locaux de notre entreprise afin de lancer véritablement notre périple.

C’est à ce moment précis que l’aventure est officiellement lancée. Nous réalisons que cette aurore est le prélude à une journée qui promet d’être riche en découvertes, en défis et en accomplissements.

Dans ces premières heures de la journée, le doute s’efface nous sommes lancés. Nous atteignons rapidement Beaune les sensations sont plutôt bonne mais nous commençons a sentir la chaleur qui monte peu à peu.

La chaleur notre pire ennemi

La journée avait commencé avec une aurore prometteuse et un soleil d’été qui se levait majestueusement à l’horizon. Cependant, à mesure que les heures passaient, la chaleur devenait de plus en plus implacable, enveloppant la route dans une étouffante canicule. L’eau descendait à une vitesse folle ce qui nous obligea à nous arrêter assez souvent afin de remplir nos bidons.

A notre plus grande surprise nous avons eu la chance de trouver des encouragements sur le bord de la route en arrivant sur Chalon sur Saône. Un énorme coup de boost qui nous a remis du baume au cœur. En effet mes parents nous attendait pour nous encourager

Une autre source d’énergie nous a énormément aidé durant tout le long de la journée ce sont tout les messages reçus en direct sur mon compteur des messages, parfois simples comme “Bravo vous avancez bien !” ou “Continuez à pédaler !”, étaient des bouffées d’air frais dans la fournaise de la route. Ils nous rappelaient que chaque coup de pédale nous rapprochaient de la ligne d’arrivée.

Alors que nous approchions de Mâcon, le destin avait décidé d’ajouter une touche d’aventure à notre périple.

C’est là que le drame a frappé – Nicolas, a subi une crevaison à l’arrière de son vélo. Nicolas a stoppé brusquement, jetant un regard abattu à sa roue arrière dégonflée.

Nicolas me laisse la main sur sa roue arrière pour faire le changement de la chambre à air il en profite par la même occasion pour récupérer des efforts fournis et s’hydrater.

Après quelques minutes d’effort et de rires, la crevaison était réparée, et nous étions de nouveau prêts à affronter la chaleur implacable. Notre moral était plus élevé que jamais. Nous savions que chaque imprévu était une opportunité de créer des souvenirs inoubliables, même au cœur de la canicule estivale.

L’orage providentiel

Alors que nous pédalions non loin de Villars-les-Dombes, la chaleur implacable semblait atteindre son apogée, notre détermination ne fléchissait pas, même si la fatigue nous gagnait peu à peu.

C’est alors qu’un grondement lointain résonna dans le ciel. Au début, nous n’y avons pas prêté une grande attention, mais bientôt, les éclairs illuminant la campagne environnante d’une lueur surnaturelle. L’orage, que nous n’avions pas anticipé, était sur nous. Les éclairs éclataient à proximité, ce qui nous fera accélérer le rythme afin de rapidement passer dans cet orage.

La pluie, qui avait tardé à venir, s’est déversée sur nous soudainement, ce qui nous fera un grand bien, nous rafraichissant. Un véritable coup de pouce pour terminer cette aventure de manière épique. Il nous reste à ce moment environ 60 km le plus dur est fait nous nous approchons du but.

Une arrivée victorieuse

La journée avait été une succession de défis, une épreuve qui avait mis à l’épreuve notre endurance et notre résilience. La chaleur implacable, l’orage, et les kilomètres qui s’étaient accumulés avaient constitué un cocktail éprouvant. Cependant, au moment où nous approchions enfin de l’arrivée à Lyon, une aura de triomphe régnait sur nous.

Et au cœur de cette victoire, il y avait Nicolas. Son exploit était digne d’éloges et d’admiration. Il avait montré un mental d’acier tout au long de la journée, refusant de céder face à la fatigue, à la chaleur. Pourtant, ce n’était pas seulement sa ténacité qui méritait d’être saluée, c’était aussi son courage d’entreprendre une telle aventure alors que sa plus grande sortie précédente avait été de seulement 80 kilomètres.

Lorsque nous somme arrivé sur le site de Jonage, c’était un moment de triomphe pur.

Nicolas, avec son mental d’acier, avait parcouru un chemin incroyable, de l’incertitude à la victoire. Son exploit resterait gravé, nous rappelant que l’audace et la détermination peuvent nous mener bien au-delà de ce que nous pensions possible.

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