Participer à sa première cyclosportive aura été une sacré aventure, mêlant excitation, appréhension et défi personnel. Je me lançais totalement dans l’inconnu avant le départ de cette course n’ayant jamais roulé en peloton je n’avais aucune référence sur mes réelles capacités. Je vais vous emmener à travers mon expérience mémorable de ma première cyclosportive dans les Hauts du Mâconnais .

Un départ compliqué
Le matin de ma première cyclosportive dans les Hauts du Mâconnais, je venais me placer sur la ligne de départ 10 minutes avant le top départ. Les coureurs étaient alignés, prêts à en découdre. Je me tenais parmi eux, le cœur battant, le stress commençais à monter. Je n’avais qu’une envie m’élancer, mais l’excitation fut brièvement éclipsée par un départ raté qui allait marquer les premiers instants de ma course. Alors que le signal retentissait, je me suis vite rendu compte que j’étais parti bien trop en arrière. Mon départ à l’arrière du peloton m’a placé dans une position peu favorable, laissant le peloton s’éloigner rapidement. Un mélange de nervosité et d’appréhension m’a retenu de faire l’effort immédiat pour remonter vers l’avant, une décision que j’allais bientôt regretter.
Je me retrouve ainsi dans le 2nd peloton, je me rend compte rapidement des bénéfices de rouler en peloton. Une vitesse de croisière bien plus rapide par rapport à mes sorties en soliste.
Le col de la Pistole : De l’Entraide à l’Épuisement
Parmi les moments marquants de ma première cyclosportive dans les Hauts du Mâconnais, il y aura eu la montée du col de la Pistole. En effet engagé aux côtés d’un autre cycliste nous avons aborder cette ascension ensemble, en nous encourageant mutuellement à maintenir un rythme régulier.
À mesure que nos roues grimpent les pentes escarpées du col, l’effort se fait ressentir, mais la persévérance et la détermination ne fléchissent pas. Notre étroite collaboration nous permet de tirer profit de l’aspiration de l’autre, de partager les moments de répit et de nous encourager lorsque la pente devient plus abrupte. Chaque coup de pédale nous rapproche du sommet, et nous ressentons une satisfaction grandissante à mesure que nous franchissons les lacets sinueux de la montagne.
Cependant, la récompense de la vue panoramique au sommet est brièvement interrompue par les paroles de mon père, qui nous annonce que nous ne sommes pas loin derrière un groupe de cyclistes. Les émotions se mélangent alors : la fierté d’avoir surmonté le col et l’excitation de la perspective de rejoindre ce groupe de coureurs devant nous. Sans plus attendre, nous nous lançons dans une poursuite effrénée pour les rattraper, nos jambes fatiguées puisant dans nos réserves d’énergie.
Malheureusement malgré tout nos efforts nous n’arriverons pas à les rejoindre, nous avons commis l’erreur de poursuivre notre effort pendant un long moment ce qui nous sera préjudiciable sur la suite de la cyclo. Nous allons même nous faire rattraper par un groupe de 6 coureurs .
Nous allons réussir a revenir sur le groupe que nous avions pris en chasse quelques km plutôt. Après réflexion la meilleures stratégie que nous aurions du adopter aurait été d’attendre ce groupe de coureurs et collaborer avec eux pour revenir. En fin de compte nous nous sommes épuisé pour pas grand chose. Des erreurs de débutant mais nous sommes la pour apprendre.
Solitude dans l’adversité : Le défi de la fin de course en solitaire
Alors que la ligne d’arrivée se rapproche à grands pas, la fin de ma première cyclosportive dans les Hauts du Mâconnais prend une tournure inattendue et éprouvante. Alors que je faisais partie d’un petit groupe de cyclistes, une expérience familière du passé refait surface : un saut de chaîne brutal et imprévu. En un instant, le bruit métallique et la résistance soudaine m’ont éloigné du groupe auquel j’avais lutté pour me maintenir.
Cet incident mécanique a transformé ma course en une bataille solitaire contre le temps et la fatigue. Alors que mes mains s’activaient à remettre la chaîne en place, je voyais le groupe s’éloigner à l’horizon, devenant de plus en plus petit à chaque instant. C’est à ce moment-là que la solitude s’est installée, accompagnée d’un mélange d’agacement et de détermination.
Reprenant la route, je me suis vite rendu compte que la poursuite serait difficile. Mon rythme s’est heurté à la réalité implacable du vent de face et de la fatigue accumulée au fil des kilomètres précédents. Les jambes semblaient lourdes, et chaque coup de pédale semblait être une bataille contre les éléments. La motivation initiale s’est transformée en une quête intérieure pour trouver la force nécessaire pour maintenir le cap malgré les obstacles.
La solitude dans les derniers kilomètres de la course m’a confronté à un défi mental autant que physique. Les encouragements sporadiques des spectateurs et les brèves interactions avec d’autres cyclistes deviennent des bouffées d’oxygène dans un environnement de plus en plus solitaire. Chaque virage devient une victoire personnelle, chaque montée une preuve de détermination. Alors que la ligne d’arrivée se dessine enfin à l’horizon, je ressens un mélange d’épuisement et de fierté. Bien que cette fin de course en solitaire ait été un test de ma résilience, elle a également renforcé ma confiance en mes capacités à surmonter l’adversité et à persévérer, même lorsque la route devient difficile et solitaire.
Elapsed Time | Moving Time | Distance | Average Speed | Max Speed | Elevation Gain | Calories Burned |
---|---|---|---|---|---|---|
03:03:28
hours
|
03:03:09
hours
|
53.55
mi.
|
17.54
mph
|
38.14
mph
|
4,543.96
ft.
|
2,634
kcal
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